… Que vous trouverez une marque de vêtement de ce genre :
Aujourd’hui, mercredi 29 Janvier 2014, la France délivre ses premiers visa « express » pour les chinois. En gros, un chinois peut obtenir un visa en moins de 48 heures pour la France. On pourrait dire qu’il y a là du clientélisme et ça serait purement véridique. La mesure, mise en place depuis le 27 Janvier (d’où le « en moins de 48 heures »), permet de faciliter la venue des touristes chinois en France. Ils ont du pognon, on a du made in China a leur vendre à prix d’or, pourquoi se gêner (vous voyez le ridicule de la situation?)
Alors qu’en est-il pour les taïwanais? Ben oui, ils n’ont rien à voir avec la Chine (peuh-peuh-peuh, pas la peine de faire comme si vous l’ignoriez), c’est comme si vous confondiez un belge et un français sous prétexte qu’ils sont voisins et ont de lointaines origines communes (et puis on est quand même vachement plus beaux en France).
Et bien en ce qui concerne Taïwan, cette avancée pour les chinois serait une régression. Et oui! Les taïwanais peuvent se pointer en France sans Visa. Juste avec leur passeport, ils peuvent venir pour 3 mois sans rien demander à personne. Comme quoi, bon, ok, on a beau dire « non, mais c’est pas vraiment des potes, on les connait à peine » quand on est à l’ONU, on est quand même copains comme cochon avec eux.
Cette vidéo a été tourné lors du Tai Ben Invitational 2014 qui se déroulait début Janvier à Kaohsiung , à Taïwan.
Les joueurs? Le belge Jean-Michel Saive, ancien numéro 1 mondial, multiple champion de divers championnats, et le taïwanais Chuang Chih-Yuan, très honorable champion du monde en 2002 et multiplement bien classé dans un très grand nombre de compétitions.
Les deux sont dans un match tout ce qu’il y a de plus classique, de plus officiel, de plus sérieux. Et puis bon, là, on sait pas trop pourquoi à un moment donné, ça part en vrille. Mais bien, hein! Le genre à faire sourire le plus triste des déprimés. Le type qui a envie de faire la gueule, qui vient de tout perdre, il regarde ça, il sourit quand même.
J’sais pas comment ils font ces deux là, mais c’est un vrai bout de bonheur à regarder :
Dans un sport où le peu d’argent à gagner ne tombe que dans les poches des vainqueurs, tomber sur des petits moments de légèreté comme ça, c’est vraiment génial.
On aimerait bien avoir cette ambiance là dans tous les stades, tous les sports. Je n’irai pas polémiquer sur les autres sports où tout n’est que tirage de maillot, crachat et coup de coude en douce quand l’arbitre regarde ailleurs. ça ne mènerait nulle part. On a là un petit moment de grâce, profitons-en naïvement.
De toute façon, un sport qui se joue avec des shorts dignes des années 80, bon…
Attention, publicité!
Et même pas on m’a proposé une demi crêpe pour me corrompre. Je sais, je négocie très très mal. D’ailleurs, personne ne m’a rien demandé, mais comme j’étais content de trouver un blog à jour, j’me suis dit qu’il fallait que j’en parle.
« Chez Alexandre », c’est une crêperie qui se trouve à Kaohsiung. Le style crêperie française, tout ça. Bon, vu que j’y suis jamais allé, j’peux pas dire si c’est bon ou pas. Ni même si c’est du français-français, ou du français-taïwanais. Oui, parce que faut bien s’adapter à la demande ma p’tite dame!
A voir, comme ça, ça a l’air assez chouette, une très bonne réponse à ce que des taïwanais peuvent attendre d’une crêperie française. Vous pourrez même accéder au site officiel du restaurant en allant sur cette page : http://chez-alexandre.com.tw/.
Et vu que je suis un fou, un dingue complet, j’livre même le lien Facebook. J’vous avais prévenu, j’ai aucune limite!
Si jamais vous connaissez déjà, n’hésitez pas à mettre vos appréciations! Les retours sont les bienvenus, et puis si y’a moyen d’aider nos p’tits frenchies délocalisés… 😉
Taïwan regorge d’endroits naturels magnifiques qui sont encore trop rarement mis en valeur.
Il faut dire que lorsqu’ils le sont, il suffit d’un ouragan, d’une coulée de boue ou d’un tremblement de terre pour rendre le site dans son ensemble dangereux. Difficile d’investir sur des solutions durables dans ce contexte.
Les trois photos qui suivent proviennent d’un ancien chemin de fer destiné à l’exploitation d’une mine dans les montagnes, dans le département de Yilan, dans la « Taipingshan National Forest Recreation Area » (globalement dans le Nord-Est de Taïwan, mais quand même au Sud de Taipei).
Bien évidemment, c’est beau à regarder grâce à la qualité de la photographie. Si vous allez directement sur place, vous aurez chaud, serez bouffés par les moustiques et vous vous rendre compte que bon, ben voila, c’est des rails de chemin de fer à l’abandon.
Alors ne vous étonnez pas, c’est très vert. Déjà, même chez nous, les forêts ont cette fâcheuse tendance à s’afficher en vert partout, mais chez eux c’est encore pire parce que ça reste vert tout le temps. Disons que si vous aimez pas la couleur, bon, privilégiez un autre style de sortie.
Il y a plein d’endroits à Taïwan où on peut trouver des vestiges d’exploitations diverses et variées dans les montagnes. Elles ont en général moins de 100 ans. Une bonne partie d’entre elles datent de l’époque de la colonisation japonaise (à partir de 1895, jusqu’à 1945). Beaucoup de ponts, de voies ferrées, des routes, etc. Tout ce qui a permis finalement à Taïwan d’entrer dans une ère industrielle.
Tout ça a été plus ou moins balancé après la défaite du Japon en 1945. Il faut dire que le retour sous le contrôle de l’empire chinois s’est pas super bien passé: Taïwan a été laissée de côté, toute « salie » qu’elle était par le Japon. Et après, le parti nationaliste s’est pris sa branlée sur le continent, s’est réfugié sur l’île (à ce moment là, c’était encore un seul « pays ») pour mieux repartir à la baston. Bon, ils sont jamais repartis à la baston, les chefs légitimes de la Chine sont restés planqués à Taïwan pendant que les communistes installaient tranquillou leurs meubles et refaisaient la déco.
Vu que les Taïwanais (ceux qui étaient là avant que l’armée nationaliste débarque) étaient pas trop content qu’on les laisse dans la misère, l’armée nationaliste a fait « le ménage ». S’en est suivie une petite période de chaos, de tuerie par ci par là, histoire de rétablir l’ordre. Du coup, ce que les Japonais avaient tentés de mettre en place, c’est tombé aux oubliettes. D’où les jolies photos de vieilles voies ferrées qu’on peut faire désormais.
Dingue, nan? J’retombe sur mes pieds comme ça, paf-pif-pouf, un vrai tour de magie!
A
Taïwan - France 